Sans que l’on sache s’ils filment, si les images sont conservées ou croisées avec d’autres fichiers, ces appareils survolent villes, littoraux et parcs depuis le début du confinement. La situation inquiète grandement les défenseurs des libertés publiques.
abord le bourdonnement des hélices. Puis une voix préenregistrée : « Restez chez vous, vous ne pouvez pas circuler dans cette zone. » C’est bien un drone qui s’exprime. Longtemps cantonnés à des opérations de maintien de l’ordre spécifique, ces appareils sont, depuis le 17 mars, régulièrement déployés par les forces de l’ordre en appui de missions de contrôle du confinement. Une doctrine appliquée sur l’ensemble du territoire, dans les régions rurales comme dans les centres urbains, par la gendarmerie et la police nationale.
Interrogé par Mediapart, le ministère de l’intérieur indique qu’« il y a aujourd’hui environ 400 drones en service dans la police et la gendarmerie ». Des chiffres qui concordent avec ceux collectés par l’agence de presse AEF Info, qui fait état de 300 drones appartenant à la gendarmerie nationale et 110 à la police nationale. L’article révèle par ailleurs que 400 gendarmes auraient été formés à leur pilotage.
Voir en ligne : Mediapart du 25/04/20
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