J’ai longtemps écouté Là-bas si j’y suis (mais France Inter d’une manière générale) en raison de la qualité des reportages et surtout de leur contenu sans équivalent ailleurs (à ma connaissance).
Daniel Mermet, en tant qu’animateur de radio, m’a toujours intéressé et séduit. Sa voix, déjà. Mais aussi et surtout par le côté iconoclaste des émissions qu’il a mises en ondes, à la fois transgressives et originales. Je me souviens des "coulée douce" dans les années 80 qui faisaient la part belle à l’érotisme en plein milieu de l’après-midi en été. Personne n’avait osé aller aussi loin, je pense, à de tels horaires.
J’ai fini par abandonner pour de simples raisons physiologiques. Si mes oreilles étaient toujours aussi efficaces qu’alors, il ne fait aucun doute que j’aurais continué à écouter Là-bas si j’y suis.
C’est pourquoi, je suis solidaire de ceux qui affirment qu’il faut sauver cette émission et son espace de liberté et de différence. A notre époque de grand formatage et de régressions en tous genres, ce sont ces gens, ces journalistes qui témoignent de la multitude des expressions possibles dans ce monde trop souvent étriqué et terne.
Voir en ligne : http://www.chezmarco.fr
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