Autant évacué la remarque tout de suite, oui, je suis un auditeur de France Inter. J’aime sa diversité de programmes et elle reste accessible à mon cerveau de bas niveau. Ceci étant, je ne peux qu’assister impuissant à sa droitisation depuis quelques années [1] et son uniformisation philosophique. Pour moi, il y a encore quelques années, elle (...)
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belle analyse à laquelle on ne peut que souscrire. J’ajouterai que cette vision réparatrice du bénévolat fait écho à la conception anglo-saxonne de la charité, où les riches passent l’esssentiel de leur temps à faire de l’argent au détriment des plus pauvres, et contribuent à compenser et réparer leurs actions par des dons ou des participations variées. Ici, ce ne sont pas les riches qui jouent ce rôle, mais le fond de sauce est le même : le capitalisme doit être libre de faire ce qu’il veut, à charge aux individus de panser quelques plaies. L’État ? La régulation ? Quels vilains mots !!
PS : dans l’expression "coûtent cher", cher ne s’accorde jamais, il est employé comme un adverbe, pas comme un adjectif. C’est comme si on disait "coûtent beaucoup".
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