Pour le pluralisme du service radiophonique publique, sauvons "là bas si j’y suis" !
Date de publication :
12 juillet 2014 |
Mots clés :
|
---|---|
|
1
Date de publication :
12 juillet 2014 |
Mots clés :
|
---|---|
|
Qu’on soit clair, je n’écoute pas cette émission. Je l’ai déjà écouté, mais elle m’insupporte. Ceci étant, Daniel Mermet est un bon journaliste et bon animateur. Si je n’écoute pas l’émission, c’est qu’elle ne m’apporte rien et que je n’apprécie pas les interventions souvent très ’ras des pâquerettes" des auditeurs.
Mais clairement, dans le paysage radiophonique actuel, l’émission de Mermet est un anachronisme total, laissant une liberté de parole, une liberté de ton et surtout, laissant traîner une musique que l’on entend pas ailleurs. Disons le carrément, elle gêne. Et depuis longtemps, et sous n’importe quel gouvernement.
C’est un espace de liberté, anti langue de bois professionnelle, redonnant la parole aux "sans paroles", rompant avec la pensée convenue et classique des médias. Et pour cela, elle gêne. Pour vous en faire une idée, consultez les sujets !
Mais ce que je défends est surtout l’espace, pas le personnage, qui semble t il, au delà d’un professionnalisme reconnue, Mermet aurait aussi quelques casseroles....
Après Jacques Chancel l’année dernière, c’est Daniel Mermet qui vient de recevoir le Grand Prix de la SCAM (Société civile des auteurs multimédias) pour « l’ensemble de son œuvre ». Décernée le 21 juin dernier, cette gratification récompense un journaliste hétérodoxe de 71 ans qui a hissé le reportage radiophonique au rang d’art sonore et battu le pavé des luttes sociales en France et à l’étranger depuis un quart de siècle. Elle distingue aussi l’émission qu’il produit et anime chaque jour sur France Inter, « Là-bas si j’y suis », l’un des rares espaces dans l’empire audiovisuel français à faire écho aux luttes sociales et aux pensées dissidentes. Article 11
Mais aussi...
L’information ne s’est pas ébruitée hors des couloirs de Radio France, mais LBSJS peut se targuer d’être l’une des très rares émissions du service public où les souffrances au travail ont donné lieu à une enquête interne. C’était le 17 janvier 2012. Ce jour-là, alertés sur le cas de deux reporters à bout de nerfs récemment jetés à la porte par Daniel Mermet, les syndicats de Radio France (Sud, CGT, CFDT, FO, SNJ, CFTC) votent à l’unanimité l’ouverture d’une audition des membres de l’équipe de LBSJS devant le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Article 11
C’est toujours difficile de savoir comment se positionner sur ce genre de faits, mais bon, je répète, ce n’est pas le bonhomme, mais l’émission (ou son concept) qu’il faut préserver.
Le 27 juin, la nouvelle direction de France Inter a annoncé brutalement à Daniel Mermet, producteur délégué et animateur de « Là bas si j’y suis », la suppression de l’émission à la rentrée. Une suppression maintes fois annoncée depuis des années mais toujours reportée, notamment sous la pression des auditeurs très attachés à l’émission.
Avant, dans les contre pouvoirs, il y avait Bernard Maris ("Oncle Bernard" dans "Charlie Hebdo") qui tient la dragée à Dominique Seux, rédacteur en chef des Echos dans le débat économique du vendredi. Mais avant, on pouvait se délecter des propos de Bernard Maris plus régulièrement dans le 7/9h de France Inter.
Et pour tout cela, je vous invite à signer la pétition
Le 27 juin, la nouvelle direction de France Inter a annoncé brutalement à Daniel Mermet, producteur délégué et animateur de « Là bas si j’y suis », la suppression de l’émission à la rentrée. Une suppression maintes fois annoncée depuis des années mais toujours reportée, notamment sous la pression des auditeurs très attachés à l’émission.
Ces derniers multiplient les initiatives de soutien pour que Là-bas continue. Basta ! relaie la pétition qui a déjà recueilli plus de 55 000 signatures et les dates de rassemblements prévues.
Laurence Bloch, la nouvelle directrice de France inter, a annoncé, le 27 juin, la fin de l’émission de Daniel Mermet « Là-bas si j’y suis », à l’antenne depuis 1989. Cette décision, faite contre le souhait de Daniel Mermet et de son équipe, ne serait pas seulement une grande perte pour France Inter mais aussi un manque pour le paysage radiophonique en général. La diversité des programmes souhaitée par la direction de France Inter passe aussi par la diversité des expressions, c’est elle qui permet de garantir la qualité du service public d’information. Supprimer Là-bas c’est se couper d’une partie des auditeurs, c’est devenir une radio comme les autres une radio sans aucune différence. Nous, auditeurs fidèles ou occasionnels de cette émission, souhaitons qu’elle continue à nous enchanter les oreilles. Là-bas si j’y suis apporte un vent frais à France Inter, un vent fait d’informations, de partages d’émotions de poésie et de résistances.
Alors, signons la pétition !
Rogue Trooper : Le film animé de Duncan Jones bouclé, et avec Hayley Atwell ![tiré de Hayley Atwell, actrice britannique le 12 février 2024]
Hannah Waddingham d’Impossible 8 défend Tom Cruise contre les haineux[tiré de Hayley Atwell, actrice britannique le 10 janvier 2024]
Un nouveau film de science-fiction passionnant peut compenser une bombe sous-estimée de 41,5 millions de dollars[tiré de Hayley Atwell, actrice britannique le 9 février 2024]
0 | ... | 320 | 325 | 330 | 335 | 340 | 345 | 350 | 355 | 360 | 365