Le blog de Guillaume

L’Australie nous a toujours envoyé de bons groupes de rock. En premier lieu, AC/DC, mais aussi Midnight Oil par exemple.
Là, cela déménage un peu plus. C’est plus le genre "déménageurs enivrés sous acide". Amyl and the Sniffers vient également d’Australie. Emmené par Amy Taylor, petite blonde peroxydée d’1m60 qui aurait avalé un tube entier de guronsan, elle sautille et crache ses paroles comme si chaque mot était un coup de poing sur un ring. Ça pète les dents autant que la musique de ses 3 acolytes [1] font saigner les oreilles d’un bon rock bien gras et lourd.

Du punk à la Stooges qui aurait rencontré Black Sabbath, sur une chorégraphie de Nina Hagen !

Un extrait ? "Hertz" de l’album "Comfort To Me" (2021), deuxième album du groupe.

Là, après l’écoute, vous allez retirer le protège-dent, cracher un peu de sang dans le seau et faire retentir la cloche. Elle vous a mis KO !

Les textes ne sont pas politiques, ni en "no future", ni en "revolution now". Rien. Cela parle des états d’âmes, des difficultés de la vie,... La tendance "punk" n’est pas revendiquée, même si cela s’en rapproche par le (très) mauvais goût vestimentaire et l’absence totale de connaissance musicale des musiciens à l’origine. Le guitariste a appris à jouer sur Youtube !
Bref, du vrai "street punk" [2] dans l’esprit, mais du vrai bon rock dans les airs musicaux.

A découvrir ! 2 albums, 2 "extra plays"...

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