IVG : la charge de Marion Maréchal Le Pen

    Marion Maréchal Le Pen souhaite que l'Etat ne rembourse plus les interruptions volontaires de grossesse (IVG). «Ce n'est pas à l'Etat de réparer les inattentions des femmes» a déclaré la député frontiste du Vaucluse, qui dénonce des excès. Une position radicale qu'elle a signalée dans un entretien au Mouv mercredi.

    La nièce de Marine Le Pen enfonce le clou de la polémique lancée par le Front National, pendant la campagne présidentielle, en réclamant le déremboursement d

    La patronne du FN souhaitait un déremboursement de l'acte en cas de nécessité budgétaire.

    L'IVG remboursé à partir de 2013

    Parmi «ses 40 propositions qui devaient changer la vie des femmes», le candidat

    . Promesse tenue, dès  2013 les avortements seront remboursés à 100% par l'assurance maladie.  «Sa conception est que le féminisme n'est pas qu'un problème de femmes», s'était félicité Marie-Arlette Carlotti, aujourd'hui ministre déléguée chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion.

    Marion Maréchal le Pen dénonce «des excès»

    Mais la député frontiste du Vaucluse relance le débat. «Il faut dérembourser [les interruptions volontaires de grossesse]. On a quand même des moyens de contraception abordables. Je pense que c'est un acte grave et qu'aujourd'hui on est confronté à un certain nombre d'excès».

    «Je pratique depuis plus de 30 ans des interruptions de grossesse, je peux dire que je n'ai jamais rencontré aucune femme qui utilisait l'avortement comme une contraception ou comme un confort», avait déjà rétorqué à Marine Le Pen, Marie-Laure Brival, chef de service à la maternité des Lilas (93).

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