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Huit militants anticorrida blessés lors d'une action à Rion-des-Landes

Des membres d'Animaux en péril, du CRAC Europe et de la Fondation Brigitte-Bardot ont investi les arènes de la ville avant une novilla.

Le Monde avec AFP

Publié le 25 août 2013 à 01h52, modifié le 25 août 2013 à 10h34

Temps de Lecture 2 min.

Samedi 24 août, une centaine de militants d'Animaux en péril, du Comité radicalement anticorrida (CRAC Europe) et de la Fondation Brigitte-Bardot étaient descendus dans les arènes de Rion-des-Landes, où se tenait une novillada, pour former une chaîne humaine et agiter des fumigènes avant que commence le spectacle avec mise à mort opposant de jeunes taureaux à de jeunes toreros. Huit d'entre eux ont été blessés, dont un gravement,  lors de leur évacuation par les gendarmes.

"Toutes les blessures sont dues aux membres des forces de l'ordre, il n'y a eu aucun contact avec les aficionados", a assuré Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte-Bardot, qui s'est dit "éberlué par cette violence". "Le colonel-chef de la gendarmerie veut savoir qui est à l'origine des [heurts], sans doute des responsables des arènes", a pour sa part indiqué Jean-Pierre Garrigues, vice-président du CRAC Europe.

Un blessé, victime d'un traumatisme crânien, a été évacué par hélicoptère. Selon M. Marie, il aurait été "projeté par les gendarmes", alors qu'ils se trouvaient, avec d'autres manifestants expulsés de l'enceinte, près du camion qui abritait les jeunes taureaux. Une information démentie par le colonel Spinetta.

Une fois la novillada terminée, les militants anticorrida, restés à l'extérieur des arènes, se sont livrés à "un sit-in pour empêcher les aficionados de sortir, selon Jean-Pierre Garrigues. "La corrida devient un trouble à l'ordre public. Nous ne lâcherons rien, les militants seront partout et motivés pour faire cesser ces massacres", a-t-il dit.

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COLÈRE DES AFICIONADOS

Les aficionados ont dénoncé la virulence des manifestants. "Ça a été très violent. Ils se rebellaient", puis "ont projeté des barrières contre les portes des arènes, puis balancé des fumigènes à l'intérieur", a raconté Bernard Dehez, adjoint au maire de Rion-des-Landes, chargé de l'organisation de la novillada. A la fin, "les gendarmes ont dû former un cordon pour évacuer les spectateurs", sous les insultes. "Les jeunes toreros ont été obligés de se cacher. Les gens avaient peur."

Les gendarmes ont été jusqu'à soixante-dix pour contenir "cette foule très agressive", a confirmé le colonel Spinetta, évoquant des organisateurs de la manifestation "qui ne voulaient rien écouter". "Ce sont des casseurs, pas des militants animalistes", a affirmé le président de l'Observatoire national des cultures taurines, André Viard, les accusant de liens avec l'extrême droite ou les milieux sectaires. "Des plaintes pénales seront déposées" pour "les dégradations qui ont été commises dans les arènes et les bâtiments alentour", a-t-il ajouté. "On espère obtenir du gouvernement le même régime que pour les hooligans dans le football qui doivent être tenus loin des stades lors des matches".

La dernière action de ce type remonte au 8 octobre 2011, soixante-dix militants s'étaient alors enchaînés au cœur des arènes de Rodilhan (Gard).

Le Monde avec AFP

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