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Et hop, je deviens critique de cinéma : John Carter, Hunger Games, Jason Bourne legacy, Captain America...


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Ce "ouik and", j’étais en conseil d’administration de la Mutuelle. Et ça, cela veut dire plusieurs heures de train, dont une partie est consacrée à travailler (encore) et l’autre à regarder des films...

J’ai donc regarder plusieurs films dont je vous propose un petit retour.

- John Carter (2012)

Tiré du premier livre du « Cycle de Mars », classique de la science-fiction d’Edgar Rice Burroughs, le film raconte le fascinant voyage de John Carter (Taylor Kitsch), qui se retrouve inexplicablement transporté sur Mars, au cœur d’une guerre mystérieuse entre les habitants de la planète. Parmi tous les êtres étranges qui peuplent cet univers, il fera la connaissance de Tars Tarkas (Willem Dafoe [1]) et de la captivante princesse Dejah Thoris (Lynn Collins).

Les critiques ont été plutôt mauvaises aux USA. En France, John Carter reçoit un accueil légèrement meilleur . Le site Allociné confère au film une note moyenne de 3,1 sur une échelle de 5, moyenne fondée sur 21 critiques de presse (deux titres lui donnent la note maximale, six une note de 4, six autres une note de 3, six autres une note de 2 et un la note de 1 sur 5). Il a fait environ 1 million d’entrées.
Pour ma part, je rejoins qques unes des critiques. On est entre 2. Le film est techniquement bien fait, les effets spéciaux ne sont pas "trop" ou "pas assez". Les personnages sont consistants et attachants. Le scénario ne casse pas 3 pattes à un canard [2] mais est plutôt conforme aux canons du genre SF. Le fait que Disney soit le producteur doit être une des raisons de cette "entre 2". Quel public est ciblé ? Trop gentil pour des adolescents, trop monstrueux pour des jeunes enfants, trop naïfs pour des adultes.
Pourtant, j’ai bien aimé. Il ne fera pas partie des films que je garde au chaud et que je peux revoir et revoir et revoir... Mais j’ai passé 2 heures agréables.

Conclusion : je le conseille à la télévision, mais ne dépensez pas d’argent dans un DVD à 15 ou 20 euros.

- Hunger Games (2012)

C’est l’histoire de Katniss Everdeen, une adolescente de 16 ans, qui vit dans une Amérique post-apocalyptique, connue sous le nom de Panem. Un puissant gouvernement répressif, le Capitole, qui s’est formé après une période de troubles et de destruction, contrôle les douze districts qui forment Panem. Après la rébellion menée par le treizième district, qui sera complètement rasé, le Capitole crée un jeu télévisé appelé Hunger Games, qui consiste à choisir deux adolescents (une fille et un garçon) entre 12 et 18 ans dans chacun des 12 districts (soit 24 participants, appelés « tributs ») et de les isoler dans une arène recelant un écosystème (comme des forêts, des territoires montagneux, des plaines, des ruines, des jungles, etc.), remplie de caméras et de pièges mortels, et délimitée par des champs de force, où il ne peut y avoir qu’un seul survivant (qui sera couvert de richesse). Toute la population du pays est obligée de regarder les Jeux. Lors des 74e Hunger Games, la jeune sœur de Katniss, Primrose (surnommée Prim), alors âgée de 12 ans, est tirée au sort pour participer aux Hunger Games et représenter le District 12. Katniss se porte alors volontaire pour prendre sa place afin de la sauver d’une mort presque certaine.

Le film met du temps à partir. Il faut compter une heure avant de rentrer dans le "hunger games" réel, c’est à dire la compétition à mort, ou du moins, sa vraie préparation. D’autant que la première heure n’apporte pas grand chose en terme de compréhension, elle est focalisée sur Katniss : son amourette, son village, sa pauvreté, ses difficultés avec sa mère. Bref, rien de vital sauf dans la cadre d’une trilogie cinématographique reprenant la trilogie des livres. Mais cela n’a pas l’air d’être au programme...

Le choix d’actrice pour Katniss s’est porté sur Jennifer Lawrence, mannequin et actrice. C’est en écrivant cet article que j’ai appris qu’elle avait été Raven Darkholme / Mystique dans "X-Men : Le Commencement" (X-Men : First Class). Elle ne joue pas mal et est plutôt plaisante à suivre dans son parcours... Qu’on sait évident à la fin...

C’est le principal reproche que je ferais à ce film qui est là encore, bien fait, bien tournée, avec de beaux paysages. Le scénario est cousu de fil blanc... Même les (pseudos) rebondissements font autant d’effets qu’un saut de puce sous barbituriques...
Dire "qu’heureusement, cela finit bien" est de trop, c’était évident dès le début.

Conclusion : lisez les livres, regardez le film un dimanche soir sur TF1...

- Jason Bourne legacy (2012)

Le programme Treadstone dont Jason Bourne était le cobaye n’était qu’une partie d’une vaste conspiration, œuvrée par plusieurs branches du gouvernement et concernant plusieurs agences de renseignement, programmes militaires et laboratoires secrets.

De Treadstone est ensuite né Outcome, dont Aaron Cross est l’un des neuf agents.

Plus que des tueurs, ce programme forme ces hommes à assumer des missions à haut risque en solo. Mais en dévoilant une partie de l’organisation, Jason Bourne laisse derrière lui un héritage explosif. Désormais tout est compromis, les agents d’Outcome doivent alors être supprimés, pour que le directeur du programme, le Colonel Byer, puisse continuer ses activités. Aaron Cross réussit à échapper à l’assassinat puis va être aidé par le Dr Shearing, une biochimiste du programme qui est également sur la liste des personnes à exécuter. Les agents Outcome suivent un traitement médicamenteux qui leur permet d’accroitre leurs capacités physiques et intellectuelles, mais qui ne peut pas être arrêté. Une course contre-la-montre s’engage pour trouver un remède à temps.

J’ai découvert l’univers Jason Bourne par le coffret qu’Axel nous a offert. Les 3 DVD racontent l’histoire de ce personnage, résultat de manipulation génétique et chimique pour en faire un super soldat. Il apprend plus et plus vite, il réfléchit plus vite, il décide plus vite et agit plus vite. C’est un tueur à gage aux frontières des opérations gouvernementales. Les amateurs des théories du complot et de la toute puissance de l’Etat fédéral US ont du en prendre plein les yeux. La première trilogie est vraiment bonne et mérite que vous vous y attardiez. Matt Damon est extra dans ce rôle puissant et fragile à la fois, tourmenté par des sentiments que normalement, les manipulations auraient du effacer.

Ici, on découvre Aaron Cross, joué par Jeremy Renner. Cet acteur était entre autre le Faucon dans "the avengers". Une première partie du film se déroule en Alaska, dans une ambiance mi entrainement de survie, mi punition sévère. Mais à la différence d’Hunger games, elle sert à quelque chose. Dans un deuxième temps, cela se déroule avec le docteur Marta Shearing, jouée par Rachel Weisz qu’on a connu comme Madame Evelyn « Evy » Carnahan, femme de Richard ’Rick’ O’Connell dans la Momie.
Le film est bon, le scénario a ceci d’intéressant qu’il est en parallèle de la trilogie Jason Bourne, la croise, mais reste à côté. On peut donc le voir sans avoir vu la trilogie initiale. Et surtout, ne pas penser que c’est une suite, un avant propos ou autre, c’est en parallèle, c’est tout. D’ailleurs on voit ou on entend parler de Jason Bourne (Matt Damon) au fur et à mesure de l’avancée du film : un coup, ils en parlent, un autre coup, on voit sa photo sur un dossier secret. Bien joué !
Un peu d’action, un peu de sentiment, un peu de complot, un peu de chimie et cela donne un bon film d’action.
Et pour ma part, je verrais bien Jeremy Renner en James Bond !

Conclusion : A voir un dimanche soir et le DVD peut être un beau cadeau !

- Captain America : first avenger (2012)

À notre époque, une équipe découvre dans l’Arctique l’épave d’un avion. À l’intérieur elle y trouve un objet circulaire avec un motif rouge, blanc et bleu. En mars 1942, le chef d’HYDRA Johann Schmidt et ses troupes envahissent Tønsberg en Norvège pour s’emparer du Cube cosmique, qui était le joyau le plus précieux du trésor d’Odin. Au New Jersey en juin 1943, Steve Rogers veut s’engager en tant que militaire, mais sa demande est rejetée suite à ses problèmes physiques et de santé. Après s’être rendu à une exposition à Flushing Meadows « Le monde de demain » avec son ami Bucky Barnes, Rogers fait une nouvelle tentative pour s’engager. Après une petite conversation avec Barnes concernant sa contribution dans la guerre, le Dr Abraham Erskine autorise Rogers à s’engager. Il est recruté au sein du SSR (Section Scientifique de Réserve) pour faire partie d’un sous-programme visant a créer une armée de super-soldats, sous le contrôle d’Erskine, du Colonel Chester Phillips et de l’agent britannique Peggy Carter. Erskine choisit Rogers pour être le premier super-soldat.

Captain America, c’est un personnage de chez Marvel, les BD qui ont bercé mon adolescence et qui maintenant occupent certaines de mes soirées cinéma ou télé avec Agnès (Qui aiment aussi cela, ouf !). Certains personnages de chez Marvel ont mes préférences, confortés par des films à la hauteur (Iron Man par exemple). Captain America, je n’aime pas le personnage. Trop patriote, trop américain... Quand je le lis dans les bédés, il cumule les défauts (supposés) des américains : patriotisme, narcissisme, arrogance et bellicisme.

Là, il botte les fesses des nazis puisque c’est en plein deuxième guerre mondiale que Captain America nait. D’un gringalet, on en fait un super soldat grâce à des expériences chimiques, conduites par Tony Stark (Oui, celui là même qui endossera l’armure d’Iron Man quelques années plus tard). Et c’est vrai que le film m’a fait aimer le personnage, que je n’aime pas dans la bédé. Captain America est joué par Chris Evans qui passe d’un gringalet mince à un super musclor par quelques injections en labo. Il a une bonne tête, pas mal mais sans plus, ce qui fait qu’on peut s’attacher à lui au début en s’assimilant à ce petit mec de Brooklin qui se fait casser la tête à chaque coin de rue, mais qui ne baisse jamais les bras. Courageux !

Et puis, il y a Peggy Carter, joué par Hayley Atwell... Je suis tombé amoureux... Gla... Elle joue l’officier de liaison sur l’expérience et bien entendu, elle tombera amoureuse de Steve Rogers. La fin du film est déchirante à ce propos. L’atout charme du film a fait mouche, je veux bien jouer Captain America avec elle...
Comme je le disais, le film m’a fait apprécier le héros qui là, est un héros, un super soldat, patriote vu le contexte, mais moins prétentieux que le personnage de bédé. Plus acceptable pour l’européen un peu anar que je suis.
Malgré tout, on sent que le film est une passerelle entre les "iron Man" et "the avengers" dans lequel on le retrouve aux côtés des autres. Le film aurait pu être plus grand, plus puissant, plus "captain", mais on le sent bridé par ses collègues...

Conclusion : dimanche soir sur TF1, mais le DVD est une option sérieuse...


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[2le pauvre, vu que c’est mon expression préférée, les palmipèdes me détestent !


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A propos de Le blog de Guillaume
Ma formation initiale est un parcours supérieur dans les sciences humaines et le travail social, car je place l’humain au centre de toutes mes réflexions et souhaits d’agir.Retour ligne automatique Intéressé par l’insertion professionnelle à l’origine, mon intérêt pour le 19ième siècle et l’émergence (...)
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